Les idées principales du discours du secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah, lors de l'ouverture de la Conférence continue de la résistance, ce mercredi, dans la capitale libanaise.
المنار
Sayed Nasrallah: la dernière bataille est celle de créer un ennemi illusoire
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Les idées principales du discours du secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah, lors de l'ouverture de la Conférence continue de la résistance, ce mercredi, dans la capitale libanaise.
Je voudrais vous féliciter pour ces jours chers, qui nous rappellent la victoire et la libération, qui nous ont offert une nouvelle occasion de fierté et un nouvelle prise de conscience qui a produit un fait historique inoubliable.
Au même titre que cette conférence, ( La conférence continue de la résistance) depuis le début et jusqu'à la réalisation de nos buts, nous menons une bataille de conscience aussi bien au niveau de notre nation qu'au niveau de notre ennemi. La mémoire en constitue une partie intégrale.
Pas besoin devant ces auditeurs, d'assurer l'importance du facteur de cette prise de conscience.
Je voudrais dire que la conscience n'est pas seulement un facteurs de ce conflit, mais une condition première, une condition indispensable pour l'existence de notre résistance, pour promouvoir la révolution et la renaissance: c'est la condition essentielle, première voire la plus importante.
A l'instar du parcours de l'enseignement religieux et de la sublimation spirituelle, dans l'acheminement de l'homme vers Dieu, c'est la prise de conscience de l'homme qui permet le premier élan: savoir où il se trouve, vers où il se dirige, quel est son but, faute de quoi son mouvement sera absurde, sans objectif, sans parcours, et sans étapes.
C'est aussi cette prise de conscience qui est la condition de la continuation de toute démarche. Toute négligence peut engendrer la perdition.
C'est aussi la condition du perfectionnement de toute action
Nous en tant que mouvement de résistance, depuis le début du conflit, nous avons travaillé sur cette question avec force
Le fait d'attirer un nombre de combattants, d'activistes, d'acteurs disposés à prendre ce chemin.
Le fait de former les piliers de cette résistance ne peut se faire que par cette prise de conscience.
Nous en avons besoin aussi pour que le peuple embrasse cette cause, parce c'est résistance populaire, qui puise sa légitimité des peuples.
de plus, la nature de ce conflit ne sera tranchée que grâce à l'unité des efforts de toute la nation
Ce que nous devons inscrire comme réalisation des mouvements de résistance, c'est d'avoir réactivé cette prise de conscience, et de l'avoir réinscrite dans la mémoire de l'histoire. Car la résistance ne s'est pas contentée dans le conflit d'efforts militaires défensifs ; elle est entrée dans la phase offensive, en contribuant à influer même sur la conscience de l'ennemi.
Auparavant c'était l'ennemi qui nous imposait les règles du conflit, voire les émotions que nous devions ressentir.
Or pour la 1ère fois la résistance est parvenu à pénétrer de par son action militaire, médiatique et
politique dans la conscience israélienne, comme l'ont avoué les responsables de nos dirigeants.
Les conséquences les plus importantes de la victoire de l'an 2000 ont été l'intifada dans les territoires palestiniens, la victoire de la guerre juillet, la persistance de la résistance durant la dernière guerre contre la Bande de Gaza
Tous les efforts israéliens pour minimiser ces réalisations, n'arriveront pas à persuader les Israéliens eux-mêmes du contraire.
L'important est qui se passe dans l'autre bord israélien: les sentiments, les conclusions, les évaluations de l'acheminement de ce conflit.
La preuve éclatante se trouve dans le comportement des médias israéliens avant et après la guerre de juillet. Avant cette guerre, les medias israéliens transmettaient mon discours en direct sur un certain nombre de chaînes de télévision israéliennes avec des traductions instantanées.
La raison de cette retransmission n'est certes pas cet attachement à la liberté d'expression et autre, mais était plutôt liée à la volonté de montrer ceux qui parlent au nom de la résistance et dont je suis l'un d'entre eux, avec pour but de déformer leur image et celle de la résistance et d'en donner une image de "terroriste" …
Or après la guerre de juillet, ils en sont arrivés à une évaluation que cette retransmission télévisée avait un impact plutôt positif sur l'opinion publique israélienne, et elle a permis de dévoiler les lacunes dans les comportements de leurs dirigeants et leurs positions, voire leurs mensonges.
Depuis, ils évitent cette retransmission directe, et ont tendance à prendre les séquences qui leur permettent de les interpréter de façon qui sert leurs intérêts.
En bref, sachez que nous sommes désormais passés de la phase défensive à la phase offensive, l'opération médiatique escortant l'action militaire.
Cette résistance jouit de plusieurs points de forces:
Nous avons la force du Vrai: la cause pour laquelle nous luttons, et pour laquelle luttent toutes les autres résistances de la région, face au projet israélien, est une cause légale, véridique, alors que la cause israélienne est factice, fabriquée.
Les Israéliens ont été importés en Palestine lorsque l'intérêt des grandes puissances du monde consistait à planter une entité sioniste contre les pays arabes. Ces grands pays ont aidé les Israéliens à bâtir leur entité en Palestine, ils ont fabriqué toute une histoire pour justifier leur projet, à titre d'exemple, la théorie de la terre promise.
Nous, dans la résistance, ne cherchons pas les intérêts ni la théorie pour justifier notre choix, mais au contraire nous cherchons à recouvrer notre droit.
Il y a une terre arabe usurpée. Le peuple palestinien est propriétaire de cette terre, il a donc le droit de déterminer son sort. Mais, un autre peuple est venu s'installer à sa place, il a bâti son pays, Israël, sur les débris des cadavres.
D'après toutes les normes du monde, qu'elles soient religieuses ou autres, nous sommes les détenteurs du droit. Si nous cherchons partout dans le monde, nous ne trouverons de cause plus claire, plus humaniste, ni plus véridique que celle de la résistance dans notre région.
Plusieurs résistances sont passées par des moments de doute quant au réalisme et l'authenticité de leurs objectifs, mais dans le cas de notre résistance, il y a une clarté absolue. Même la mort ne nous effraie pas.
Quand tout le monde se demande des raisons de la ténacité et la persévérance légendaire des combattants de la résistance, voici les véritables raisons. Ce n'est ni la voie politique, ni l'organisation hiérarchique, ni le déroulement de la guerre, mais c'est la voie du Vrai et de la justice qui pousse les jeunes et vieux combattants à faire face à la mort sans hésitation.
De même, la capacité effective de prouver la crédibilité de la résistance. Le choix de la résistance est celui de la libération de la terre. Il est vrai que le fer de lance de cette résistance est sa branche armée, mais il y a également plusieurs autres domaines qui y sont lies, tels que les médias, l’histoire, la culture .
uand on se demande si nos objectifs sont réalisables, cette question est liée à la conscience. Peut-être ce n'est pas difficile de convaincre les peuples arabes et islamiques de la légalité de notre cause. Même ceux qui défendent le choix de la paix et des négociations avec Israël sont prêts a reconnaître que nous avons raison.
La phase la plus difficile est de convaincre les gens du choix de la résistance.
Beaucoup de gens ont choisi la mauvaise option pour recupérer leurs droits. Ils ont alors tout perdu. Il est difficile qu'une nation puisse recupérer ses droits si le choix adopté dès le début était le mauvais choix, parce que l'ennemi profitera du facteur temps pour se fortifier et s'enraciner de plus en plus dans nos terres.
Concernant le choix du jihad, la lutte dans la voie de Dieu, il est difficile que les gens adoptent le choix de la résistance car ils doivent assumer cette responsabilité.
Lorsque les forces libanaises et palestiniennes ont formé la résistance en 1982, je ne parle pas seulement du Hezbollah, mais même au sein de la population religieuse, il y avait une grande opposition au choix de la résistance, une grande difficulté à convaincre les gens du choix de la résistance.
On nous disait alors: vous êtes des jeunes enthousiastes, mais ce que vous faites c'est que vous entraîner vous-même dans le gouffre et c'est interdit du point de vue religieux.
D'autres disaient qu'il était impossible que vous puissiez vaincre Israël, parce qu'il est beaucoup plus puissant que vous.
Le point de force de la résistance c'est qu'en courtes années elle a pu façonner la conscience , à partir de l'opération d'Ahmad Qassir à Tyr en 1982. Vous vous rappelez tous d'Ariel Sharon, il avait la face noircie.
A partir de cette date, nous avons réussi à créer une conscience collective basée sur la véracité du choix de la résistance.
Nous avons créé notre propre expérience, nous ne nous basons pas sur les expériences des autres.
Au liban, des jeunes ont résisté et dirigé la résistance. Les dirigeants djihadistes du Hezbollah étaient âgés de 20, 21 et 22 ans en 1982.
Les Libanais , qui vivent dans un pays spécifique, ont pu prouver la véracité du choix de la résistance.
En effet, la première défaite flagrante d'Israël ne date pas de 25 mai 2000 mais plutôt de 1982, lorsque son armée a dû se retirer de Saïda, de Tyr. Les Israéliens avaient alors refusé de rester un jour de plus au liban.
Telle est notre expérience sur le terrain.
La guerre a remodelé la conscience israélienne et rappelez-vous des cinq soldats gisants au sol, des roquettes palestiniennes qui s'abattent sur les colonies et les commandants israéliens qui prenaient la fuite. Ce n'est pas le discours politique qui a remodelé la conscience israélienne, mais plutôt la résistance.
Nous sommes les fils de cette terre, nous n'avons pas été importés du Brésil ou d'autres pays du monde, nous appartenons aux patrimoines religieux, culturel et psychologique, et c'est ce qui nous a aidés à mener une guerre complète à tous les niveaux.
Surement, le discours du Coran a eu un impact très important sur la tenacité, la persévérance et l'enthousiasme de la résistance et des gens.
Rien au monde, aucun écraivain, aucun poète ne pouvaient subvenir aux versets coraniques pour remonter le moral des gens. On ne peut chercher de mots pareils aux mots du coran pour avoir un effet pareil.
Le quatrième point est lié à la mémoire, depuis le début du conflit, sachant que l'éducation religieuse coranique insiste sur la nécessité de prendre les leçons de tous les évènements de l'histoire; l'histoire est une leçon, une conclusion.
Celui qui apprend les leçons de 1000 années est à l'instar de celui qui a vécu mille années. C'est là que réside l'essence même de ces leçons; beaucoup d peuples perdent leur temps, à pouvoir tirer les leçons de l'histoire qui se répètent parfois.
La puissance de la résistance vient du fait qu’elles participent aux évènements en cours, et ne cesse de ressusciter la mémoire des peuples. C'est quelque chose d'essentiel car notre ennemi mise sur l'oubli grâce au temps. Qu'il sache que jamais nous n'oublierons…
Le pari majeur de notre ennemi est que le temps va faire oublier au peuple palestinien sa terre, l'oubli est une partie importante du projet sioniste assisté dans ce point par certains arabes.
Dès lors l'opération de réactiver la mémoire constitue un facteur essentiel dans la bataille de la conscience, menée par certaines chaînes satellitaires, pa les médias, les partis politiques… Il y a notamment le symbolisme de la clé que nous retrouvons de plus en plus, utilisé dans l'éducation des enfants et des jeunes qui n'ont jamais connu la Palestine.
Nous reconnaissons et respectons toutes les résistances et expériences qui nous ont précédées, quelque soient leurs fonds politiques ou idéologiques, nous estimons qu'elles font partie des exploits réalisés; lorsque la résistance préserve cette mémoire là, et ne l'exclut pas, elle continue ce qui a été commencé, car rien ne commence à partir de zéro.
Nous devons toujours nous assister de cette mémoire, tout en nous rappelant les massacres et les complots barbares exercés par note cet ennemi sioniste pour qu'elle reste vivantes dans la fabrication de la conscience, dans les opérations de la résistance, dans le comportement de la résistance.
Cinquièmement, il faut prendre en considération la classification des priorités, selon la philologie: nous avons sans cesse été en faveur de donner la priorité à la résistance, au la confrontation du projet sioniste.
Dans ce cadre, le principal défi de notre bataille de conscience réside dans le fait de bien diagnostiquer qui est l'ennemi. La résistance est parvenue durant les dernières années à consacrer Israël ou le projet sioniste soutenu inconditionnellement par les Américains, comme étant le principal ennemi de la nation, des peuples comme des gouvernements arabes, voire même des régimes modérés.
Mais depuis quelques années, des efforts occidentaux et israéliens se recoupent avec des tentatives arabes de vouloir créer un nouvel ennemi de la nation; d'une part, ils présentent l'Iran comme étant cet ennemi, évoquant des présumées convoitises perses dans des territoires arabes, et ressuscitent l'état pahlavi, et son conflit avec la cause palestinienne, tantôt ils évoquent le chiisme et le soi-disant prosélytisme chiite, ou le soi disant croissant chiite.
Aujourd'hui avec l'avènement du nouveau gouvernement israélien, lorsque les Arabes exigent la reconnaissance du principe des deux états, Netanyahou leur riposte en parlant du programme nucléaire iranien;, Quand ils lui disent " le conflit arabo-israélien d'abord", il leur rétorque que c'est le projet iranien à qui il faut accorder la priorité.
Nous avons entendu "dernièrement de bonne déclarations arabes: de la pat du secrétaire général de la Ligue arabe dans lesquels il dit que la menace nucléaire la plus importante est celle qui provient d'Israël et non de l'Iran; de la part du négociateur en chef de l'autorité palestinienne, Saëb Erekat qui dit que la menace vient d'Israël et non de l'Iran;
Le combat réside aussi dans le façonnage de cette conscience, sachant que les capacités exploitées sont énormes, où sont utilisés le passé, le présent et l'avenir, où se mélangent l'analyse, le mensonge et les fatwas à la presse à scandale;
C'est là que se situe le défit principal.
Je voudrais rappeler aux Arabes et aux peuples de la région que les Israéliens ont toujours su se jouer des inquiétudes. Déjà sur la question libanaise, ils ont su surveiller avec délicatesse l'environnement social et confessionnel, usant non seulement d'armements militaires, comme à l'instar de ce qui s'étaiot passé en 1982. Lorsqu'il avait pris la décision d'occuper le Liban, il s'est avéré qu'il avait auparavant bien étudié l'environnement libanais; Aux Chrétiens par exemple, qui sont une minorité vivant au milieu d'une majorité écrasante de Musulman, ils les persuadés qu'Israël garantira leur protection, et que leur intérêt stratégique se trouve dans leur alliance avec lui.
Ils ont fait de même avec les Druzes, leur faisant craindre des Chrétiens maronites…
Ils ont essayé de faire la même chose avec les Chiites, après 1982, qui avaient été éduqués aux principes de Sayed Moussa Sader, selon lesquelles Israël est un mal absolu, et que ton contact avec lui est stricte interdit, et qui a même promulgué une fatwa qui interdit même pour un malade qui risquait la mort d'aller se faire soigner chez les Israéliens, assurant que s'il mourrait, il aurait le rang de martyr.
Aves ces chiites, ils ont essayé de susciter des discordes en leur sein quand ils ont vu qu'ils étaient quelque peu gênés de la situation qui avait régné au Sud avant l'invasion. Mais ce à quoi ils ne s'attendaient pas, c'est que ces tentatives échouent en très peu de temps, selon l'aveu des responsables israéliens eux-mêmes.
Les Israéliens tentent toujours de se jouer des minorités au Liban, pourtant l'expérience avec la milice du général Lahad prouve bien que les sionistes n'en ont cure de personne, et placent leurs intérêts au dessus de tout.
Imaginez que certaines voix dans les pays du Golf s'élèvent pour dire qu'il faut collaborer avec Israël pour protéger les pays arabes voire les sunnites de l'Iran perse.
Personne ne devrait prendre à la légère cette question là.
A mon avis c'est la dernière bataille menée par le projet américano sioniste dans la région: cette bataille voudrait transposer le conflit des Arabes contre les Sionistes, pour qu'il soit contre les Iraniens, voire pour qu'il soit entre les Sunnites et les chiites; si nous arrivons à le faire avorter, nous aurions fini avec les armes sataniques et de complot de ce projet américano-israélien, et nous serions de nouveau devant une bataille claire contre l'ennemi sioniste.
L'Iran qu s'est consacré entièrement pour la cause palestinienne , qui a opéré des changements radicaux dans ses alliances stratégiques dans la régions, qui renversé le Chah, a inauguré la première ambassade palestinienne dans la région, et ne s'est jamais plaint de son soutien inconditionnel au peuple palestinien, alors que tous ceux qui soutiennent la Palestine subissent des menaces et des pressions incessantes, cet Iran là ne se résigne pas à déclarer haut et fort sa fierté de soutenir la résistance, et la Palestine; personne ne devrait avoir honte d'être en relation avec elle, et de déclarer être son allié.
Oui nous avons des relations avec l'Iran, et sommes fiers de son soutien et en appelons à tous les gouvernements et régimes arabes de soutenir la résistance comme le font l'Iran et la Syrie.
La voix de l'Iran aujourd'hui est certes la plus forte dans sa confrontation contre le projet sioniste; ce qu'Ahmadinejad a dit aux Nations unies n'est pas facile émanant d'un chef d'état et non d'un chef de faction de résistance, dont le pays entretient des relations diplomatiques et commerciales et doit y répondre; mais les responsables iraniens écartent toutes ces considérations lorsqu'ils évoquent ce sujet.
Lorsque l'Iran nous a soutenu, elle l'a fait inconditionnellement, ne nous a rien demandé, ne nous a pas précisé ce que nous devions faire, et ne nous a même pas reproché de l'avoir ignoré quand nous l'avons fait; tout ce qu'ils nous disaient c'est qu'ils comprennent bien nos circonstances. Les responsables iraniens estiment qu'il est de leur devoir d soutenir la résistance et la cause palestinienne, et qu'elle devrait en rendre compte devant Dieu le jour du Jugement dernier
Je termine en vous disant que la bataille de conscience aujourd'hui nécessite de nous de faire face aux tentatives de fabriquer un ennemi illusoire, et de manipuler les gens pour le leur inculquer..
Je suis de ceux qui croient que cette nation a dépassé la conscience qui prépare la victoire et en est déjà au stade de la conscience qui réalise la victoire.
Sachez que dans ce conflit, nous transcendons vers la victoire alors que notre ennemi se trouve en chute libre.